Trojan Horses and Friendly Faces: Irish Gaelic Typography as Propaganda
Dans son livre Cinq cents ans d’imprimerie, l’historien S. H. Steinberg plaide pour l’élimination des caractères non-latin et cite le gaélique d’Irlande comme l’exemple même d’une typographie devenue désuète. Si cette critique peut être considérée comme malveillante par certains commentateurs, elle...
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Format: | Article |
Language: | English |
Published: |
Presses universitaires de Rennes
2005-01-01
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Series: | Revue LISA |
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description | Dans son livre Cinq cents ans d’imprimerie, l’historien S. H. Steinberg plaide pour l’élimination des caractères non-latin et cite le gaélique d’Irlande comme l’exemple même d’une typographie devenue désuète. Si cette critique peut être considérée comme malveillante par certains commentateurs, elle n’en fournit pas moins un cadre utile à une étude des caractères typographiques gaéliques et de leur signification.Comme Steinberg, nous pouvons envisager la typographie gaélique de trois manières.Premièrement, loin d’avoir été développées en Irlande, les fontes gaéliques furent d’abord conçues et fabriquées en Angleterre. Des formes plus tardives apparurent en Belgique, France, Italie, Australie et aux Etats-Unis. Ont-elles une identité essentiellement irlandaise ?Deuxièmement, la création de ces fontes découla, à l’origine, de la politique religieuse d’Elizabeth Ière. Elles devinrent plus tard un instrument de la Contre-réforme et plus tard encore du nationalisme irlandais. En dehors de son utilisation à des fins de propagande, la typographie gaélique a-t-elle jamais véritablement existé ?Enfin, les inventeurs des caractères typographiques gaéliques se sont toujours montrés hostiles à toute évolution susceptible de parvenir à une plus grande lisibilité. La forme de chaque caractère répond davantage à un critère d’authenticité visuelle qu’à une quelconque notion d’efficacité. Comment l’irlandité est-elle ainsi véhiculée par la typographie ? |
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publisher | Presses universitaires de Rennes |
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