Travailler chez les fouriéristes : du travail « attrayant » à la participation aux bénéfices

L’article concerne le travail, non tel qu’il est prévu dans les communautés phalanstériennes imaginées par Fourier, mais tel qu’il est pratiqué dans les entreprises dirigées par quelques-uns de ses disciples. En effet, si la faible longévité des communautés phalanstériennes est souvent mise en avant...

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Bibliographic Details
Main Author: Bernard Desmars
Format: Article
Language:fra
Published: Association Paul Langevin 2014-07-01
Series:Cahiers d’histoire.
Subjects:
Online Access:https://journals.openedition.org/chrhc/3709
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Description
Summary:L’article concerne le travail, non tel qu’il est prévu dans les communautés phalanstériennes imaginées par Fourier, mais tel qu’il est pratiqué dans les entreprises dirigées par quelques-uns de ses disciples. En effet, si la faible longévité des communautés phalanstériennes est souvent mise en avant, plusieurs entreprises fondées par des fouriéristes ont connu une existence de plusieurs décennies : outre la fabrique de poêles par Godin à Guise, l’établissement créé à la fin des années 1820 par Jean Leclaire et la coopérative Le Travail établie en 1882 par Henry Buisson. De façon générale, les dirigeants de ces entreprises modifient peu l’organisation du travail. Leurs convictions fouriéristes se traduisent principalement par la volonté « d’associer capital, travail et talent », selon la formule de Fourier, d’abord par la participation des salariés aux bénéfices, puis au capital et à la direction de l’entreprise.
ISSN:1271-6669
2102-5916