Langeweile und „Parole der Tat“

Dans L’Homme sans qualités de Robert Musil, la crise de l’identité dans le contexte de la modernité joue un rôle primordial ; elle ne se reflète pas seulement dans la quête du personnage principal, Ulrich, à la recherche de qualités qui lui soient authentiquement propres, mais également, et d’une au...

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Bibliographic Details
Main Author: Sebastian Hüsch
Format: Article
Language:deu
Published: Presses universitaires de Strasbourg 2014-12-01
Series:Recherches Germaniques
Online Access:https://journals.openedition.org/rg/362
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Description
Summary:Dans L’Homme sans qualités de Robert Musil, la crise de l’identité dans le contexte de la modernité joue un rôle primordial ; elle ne se reflète pas seulement dans la quête du personnage principal, Ulrich, à la recherche de qualités qui lui soient authentiquement propres, mais également, et d’une autre manière, dans le cadre de l’« action parallèle » qui constitue le fil conducteur du récit. La présente contribution analyse les structures sous-jacentes à l’« action parallèle » sous l’angle de la phénoménologie de l’ennui, telle que Heidegger la développe dans les Concepts fondamentaux de la métaphysique. Monde – Finitude – Solitude. Nous allons démontrer, dans un premier temps, que les structures fondamentales de l’action parallèle peuvent servir d’illustration à la thèse heideggérienne selon laquelle l’ennui doit être considéré comme une tonalité fondamentale de la modernité ; dans un second temps, nous allons mettre en évidence tout ce qu’a de problématique la construction de la possibilité même d’un « être soi-même » authentique, telle que Heidegger la développe à partir de sa phénoménologie de l’ennui.
ISSN:0399-1989
2649-860X