« Che i rimedi non dovrebbono esser più aspri dei mali »

Cet article rend compte des usages de la médecine dans le discours politique après Machiavel. Les œuvres examinées ont toutes été écrites en italien (hormis celle de Pietro Andrea Canoniero, un commentaire latin des Aphorismes d’Hippocrate), et ont été publiées entre la fin du XVIesiècle et la deuxi...

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Bibliographic Details
Main Author: Silvana d’Alessio
Format: Article
Language:fra
Published: École Normale Supérieure de Lyon Editions 2006-05-01
Series:Laboratoire Italien
Online Access:https://journals.openedition.org/laboratoireitalien/207
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Description
Summary:Cet article rend compte des usages de la médecine dans le discours politique après Machiavel. Les œuvres examinées ont toutes été écrites en italien (hormis celle de Pietro Andrea Canoniero, un commentaire latin des Aphorismes d’Hippocrate), et ont été publiées entre la fin du XVIesiècle et la deuxième décennie du XVIIesiècle. Elles tentent de réhabiliter la politique, dans un sens aristotélicien, pour lui permettre de mieux répondre à la nécessité de soigner le « corps politique ». Leur grand modèle est la médecine hippocratique, en raison surtout de sa dimension éthique. Elles proposent aux hommes politiques un idéal de médecin très proche de celui d’Hippocrate (comprenant toute une série de qualités humaines, notamment la bienveillance). C’est une façon d’essayer de concilier politique et morale sans tomber dans une vision naïve et peu attractive pour les hommes politiques eux-mêmes.
ISSN:1627-9204
2117-4970