Agreement forms determined by null augments in ki-beembe and lekuwa

L’objectif de cet article est d’identifier les éléments linguistiques qui déterminent les formes d’accord des déterminants, modificateurs et verbes qui s’accordent avec les noms des classes 1, 3, 9 et 10 en Ki-beembe et en Lekuwa, deux langues bantoues du Congo-Brazzaville. Cette étude s’inscrit dan...

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Bibliographic Details
Main Author: Mowelle Thierry TSONO
Format: Article
Language:deu
Published: CRAC, INSAAC 2025-01-01
Series:Akofena
Online Access:https://www.revueakofena.com/wp-content/uploads/2025/01/24-JSLACL-Mowelle-Thierry-TSONO_253-266.pdf
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Description
Summary:L’objectif de cet article est d’identifier les éléments linguistiques qui déterminent les formes d’accord des déterminants, modificateurs et verbes qui s’accordent avec les noms des classes 1, 3, 9 et 10 en Ki-beembe et en Lekuwa, deux langues bantoues du Congo-Brazzaville. Cette étude s’inscrit dans le cadre de la théorie du Gouvernement et du Liage (GB) (1981, 1982 et 1983). L’accord dans les langues bantoues est principalement déterminé par les préfixes de classe nominale, sauf dans les classes 1, 3, 9 et 10. L’accord de type classique est appelé dans la littérature « accord primaire », tandis que celui des classes 1, 3, 9 et 10 est qualifié d’« accord secondaire ». Dans l’accord primaire, qui concerne la majorité des classes nominales et est considéré comme allitératif, les marqueurs de sujet (MS) copient la forme phonologique des préfixes de leur classe. En revanche, dans l’accord secondaire, les marqueurs de sujet diffèrent de leurs préfixes de classe. Le Ki-beembe et le Lekuwa, en tant que langues bantoues, présentent ces deux types d’accord. Cet article démontre que les formes d’accord dans les classes 1, 3, 9 et 10 sont entièrement déterminées par des augmentations nulles en Ki-beembe et partiellement par des augmentations nulles et des traits sémantiques en Lekuwa. L’existence d’augmentations nulles dans les classes 1, 3, 9 et 10 en Ki-beembe et en Lekuwa est justifiée, d’une part, par leurs marqueurs d’accord : /w-/, /je-/ ou /ji/, /zi-/ et /le-/. D’autre part, leur présence est également soutenue par l’existence d’augmentations explicites en I-Lumbu, ancien Koongo et E-kegusii. Dans ces langues, ainsi qu’en Ki-beembe et en Lekuwa, les marqueurs de sujet copient la forme phonologique des préfixes de classe et des augmentations, qu’elles soient explicites ou implicites. Ainsi, la génération des formes d’accord par les préfixes de classe nominale et les augmentations nulles en Ki-beembe et en Lekuwa confère non seulement un caractère allitératif à leur système d’accord, mais apporte également une preuve supplémentaire de l’existence des catégories nulles dans la Grammaire Universelle. Mots-clés : augmentation nulle, théorie du Gouvernement et du Liage, allitératif, marqueurs d’accord, catégories vides
ISSN:2706-6312
2708-0633