Bois pourri et santé des forêts : exemple du mélange épicéa (Picea abies [L.] Karst.) et mélèze (Larix decidua Mill.) en forêt subalpine de Sainte-Foy-Tarentaise (Savoie)

La coexistence du mélèze et de l’épicéa est interrogée à la lumière des multiples pressions que subissent les forêts subalpines. L’hypothèse énoncée par cette étude est que l’impact de la durée d’ensoleillement, de la végétation concurrente et de la forme d’humus (les trois composantes majeures de...

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Main Authors: Nicolas Bernier, Jean-Yves Trosset
Format: Article
Language:fra
Published: AgroParisTech 2024-10-01
Series:Revue Forestière Française
Subjects:
Online Access:https://revueforestierefrancaise.agroparistech.fr/article/view/8152
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Description
Summary:La coexistence du mélèze et de l’épicéa est interrogée à la lumière des multiples pressions que subissent les forêts subalpines. L’hypothèse énoncée par cette étude est que l’impact de la durée d’ensoleillement, de la végétation concurrente et de la forme d’humus (les trois composantes majeures de la niche de régénération) s’exerce à l’échelle du mètre. Cette étude démontre le rôle important du bois pourri dans la régénération forestière, contrariant ainsi la vision d’une forêt s’écroulant sous l’accumulation de sa nécromasse (phase de « sénescence »). Notre rapport aux forêts doit donc se nourrir d’un dilemme qui interroge l’impact réel de l’exportation de bois sur la santé de cet écosystème. Messages clés : - Sénescence et régénération sont interdépendants. Ils sont le reflet de la santé de la forêt. - Le bois mort au sol n’est que « la partie émergée de l’iceberg ». L’essentiel est incorporé à l’humus. - Il faut ajouter la santé aux quatre fonctions forestières déjà reconnues, qui sont : la production, la protection, la récréation, la conservation.
ISSN:0035-2829
1951-6827