City of Wars: the Representation of Wartime London in Two Novels of the 1940s: James Hanley’s No Directions and Patrick Hamilton’s The Slaves of Solitude

Cette étude analyse la représentation de la ville anglaise en guerre—ou plus exactement de Londres et de sa banlieue—dans deux romans britanniques des années quarante : No Directions de James Hanley (1943), et The Slaves of Solitude de Patrick Hamilton (1947). Aucun de ces deux textes ne doit être c...

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Main Author: Jean-Christophe Murat
Format: Article
Language:English
Published: Presses Universitaires du Midi 2009-12-01
Series:Anglophonia
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Online Access:https://journals.openedition.org/acs/1652
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description Cette étude analyse la représentation de la ville anglaise en guerre—ou plus exactement de Londres et de sa banlieue—dans deux romans britanniques des années quarante : No Directions de James Hanley (1943), et The Slaves of Solitude de Patrick Hamilton (1947). Aucun de ces deux textes ne doit être considéré comme un documentaire sur l’existence urbaine pendant la Seconde Guerre mondiale. No Directions entretient des liens assez forts avec la rhétorique et les images—alors à très la mode—des Poètes de la Nouvelle Apocalypse (New Apocalyptic poetry) ; l’expérimentation formelle et linguistique y est donc omniprésente, frisant même l’artificiel par endroits. En apparence, The Slaves of Solitude est un roman plus conventionnel ; pourtant sa langue et son univers sont profondément polyphoniques. No Directions fut écrit et publié alors que la guerre n’était pas encore terminée, ce qui crée un véritable suspense quant à l’issue du conflit et aux orientations de la société anglaise. Le roman de Hamilton, au contraire, est postérieur à 1945, ce qui permet sans doute à l’auteur de faire preuve d’un sens de l’humour et de l’ironie assez déroutant. Dans les deux romans, la guerre est vécue non par des militaires mais par des civils et des non-combattants : No Directions représente le point de vue des occupants d’un immeuble d’habitation de Chelsea, à Londres, au cours d’un raid aérien nocturne. The Slaves of Solitude choisit de décentrer l’action vers la banlieue lointaine—et fictive—de Thames Lockdon, qui accueille des Londoniens évacués par les bombardements. Alors que le roman de Hanley est un récit de l’expérience directe de la guerre (la terreur des attaques aériennes, les va-et-vient entre la cave et les appartements...), la terne pension où cohabitent les personnages de The Slaves est le théâtre d’une bien plus insidieuse guerre des mots, par laquelle Miss Roach, la protagoniste, se livre à un examen impitoyable—mais pas toujours lucide—des enjeux de la fidélité et de la trahison (des amis, puis de la nation).
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