Imaginaires et vocation commerciale de quelques marques littéraires médiévalistes

L’existence d’une « marque médiévale » et les aspects commerciaux du médiévalisme sont centraux dans toute approche de la conception, de la fabrication, de la distribution et de la vente d’objets inspirés du Moyen Âge. Mon propos est de considérer ce phénomène à l’aune des contenus de l’imaginaire v...

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Bibliographic Details
Main Author: Filippo Fonio
Format: Article
Language:deu
Published: Dalhousie University 2024-12-01
Series:Belphégor
Subjects:
Online Access:https://journals.openedition.org/belphegor/6585
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Description
Summary:L’existence d’une « marque médiévale » et les aspects commerciaux du médiévalisme sont centraux dans toute approche de la conception, de la fabrication, de la distribution et de la vente d’objets inspirés du Moyen Âge. Mon propos est de considérer ce phénomène à l’aune des contenus de l’imaginaire véhiculés par les objets médiévalistes. Le sujet spécifique de cette contribution porte sur les produits dérivés et d’autres phénomènes qui attestent d’une volonté et d’une stratégie de marchandisation de la littérature médiévale. Trois cas d’étude, « médiévaux » en un sens large, sont développés : Beowulf, Dante et Cervantes, qui sont emblématiques de trois modalités d’approches marchandes de la littérature médiévale qui ne sont que partiellement superposables, en ce qu’ils produisent des imaginaires déclinés de manière différente au sein même d’une mouvance médiévaliste présentant un certain nombre de caractéristiques d’unitarité.
ISSN:1499-7185